Il va chercher la relation de forces avec les collaborateurs et lorsque l'un d'entre eux résiste à ses injonctions, ou a ses ordres, il redouble d'agressivité à son égard, cherchant par là une forme de revanche "jouissive".
Il peut être "cassant", "péremptoire", cherchant le mot qui "fait mal".
Il peut, en réunion, par exemple, se délecter d'une goûteuse déstabilisation à l'égard d'un collaborateur en lui faisant perdre la face devant ses collègues.
L'agressivité qu'il déploie n'est pas forcément directe. Il peut multiplier les comportements de pouvoir abusifs et inutiles : faire attendre, prolonger les réunions, supprimer les congés sans raison, convoquer ses collaborateurs à des heures tardives.
Cette même agressivité peut passer par des détours encore plus redoutables : élévation volontaire et progressive de la charge de travail par souci de vengeance, pression excessive non justifiée, menaces habituelles autour de la notation ou du licenciement, mesures d'isolement, recherche et provocation de la faute.
Le pervers sadique est attiré, et réciproquement, par les personnalités masochistes. Celles-ci trouvent une satisfaction consciente ou inconsciente, souvent ambivalente, dans cette relation avec le sadique.
Source : Décrypter le harcèlement moral de Jean-Paul Guedj
]]> favre.sanchez10@gmail.com (Nadine) Le pervers sadique Thu, 08 Jan 2015 13:28:52 +0000Le pervers sadique "existe" par l'autorité exercé sur autrui et par le constat de la soumission qu'il provoque.
Il manipule, utilise, abaisse, dévalorise, instrumentalise.
Il pique sa victime, aime à voir sa douleur.
Il torture par tous les moyens du bord.
Son rapport au monde est un rapport de pouvoir, de force.
Source : Décrypter le harcèlement moral de Jean-Paul Guedj
]]> favre.sanchez10@gmail.com (Nadine) Le pervers sadique Thu, 08 Jan 2015 13:19:47 +0000