http://hts66.org/index.php/epuisement-professionnel Wed, 21 Nov 2018 14:24:18 +0000 Joomla! - Open Source Content Management fr-fr roger.sicart@free.fr (Harcellement au Travail Solidarité 66) Comment de bons managers amènent d’excellents employés à échouer http://hts66.org/index.php/epuisement-professionnel/122-comment-de-bons-managers-amenent-d-excellents-employes-a-echouer http://hts66.org/index.php/epuisement-professionnel/122-comment-de-bons-managers-amenent-d-excellents-employes-a-echouer  

Jean-François Manzoni, le nouveau président de l'IMD, a théorisé le syndrome de l'échec programmé.

Comment un dirigeant peut conduire d'excellents collaborateurs à devenir moins performants.

Il explique comment sortir de cet effet Pygmalion inversé.

 

Jean-François Manzoni préside l’IMD de Lausanne, depuis le 1er janvier, après y avoir été enseignant. Passé par le Canada, Harvard et Singapour, le Français de 56 ans est connu pour ses travaux sur les relations dysfonctionnelles dans le monde de l’entreprise. Spécialiste du leadership, il explique comment la tendance à attribuer des étiquettes, dans le monde de l’entreprise comme en dehors, met en place des cercles vicieux qu’il est très difficile de briser.

– Nouveau président de l’IMD, vous avez théorisé le syndrome de l’échec programmé. De quoi s’agit-il?

– Ce syndrome explique comment de bons managers amènent d’excellents employés à échouer. Avec mon collègue Jean-Louis Barsoux, qui est aujourd’hui senior research fellow à l’IMD, nous avons démontré que lorsqu’un supérieur commence à avoir des doutes sur l’efficacité d’un collaborateur ou d’une collaboratrice, une dynamique particulière se met en place. Le patron donne des instructions de plus en plus spécifiques, effectue un suivi de plus en plus serré et devient de plus en plus tendu dans les échanges avec le collaborateur, même s’il essaiera de le dissimuler.

– Avec quelles conséquences?

– Dans les faits, les collaborateurs perçus comme non performants comprennent bien qu’ils agacent leur supérieur. La supervision plus stricte dont ils font l’objet provoque une baisse de leur motivation et de leur confiance en eux, ce qui se traduit immanquablement par une baisse de leur performance. Un cercle vicieux se met en place.

– Pourquoi les managers ne s’aperçoivent-ils pas qu’ils ont cette approche dysfonctionnelle des problèmes?

Pour trois raisons. Premièrement, le processus est autoréalisant. Le patron estime avoir fait de son mieux pour aider son collaborateur, mais il a instauré une dynamique qui mine la performance de ce dernier. Le supérieur observe ensuite une faible performance de la part du collaborateur, ce qui le conforte dans son opinion de départ.

– Deuxième raison?

– C’est le biais de confirmation. L’être humain voit ce qu’il veut voir, interprète les informations selon ses opinions et se souvient souvent des choses de façon biaisée. Dans notre exemple, le cadre ne voit plus les bonnes performances de son collaborateur. Ce dernier était mauvais, disons, 30% du temps; par son comportement, son supérieur le rend mauvais, disons, 60% du temps et ne voit plus les 40% restants de bonne performance. Ou alors il attribue les choses bien faites à des facteurs extérieurs («c’était très facile, on l’a aidé, il a eu beaucoup de temps»). C’est une réduction de dissonance cognitive: l’être humain n’aime pas avoir deux opinons contraires dans son esprit.

– Dernier facteur?

– En cours de processus, le collaborateur s’aperçoit de tout cela et perd de sa considération pour son supérieur. Il ou elle lui colle à son tour une étiquette négative et se comporte d’une façon qui trahit cette croyance. Le supérieur finit par le percevoir, ce qui a deux conséquences. Un: le supérieur se trouve renforcé dans le peu d’estime qu’il ou elle avait déjà pour son collaborateur. Deux: l’employé crée aussi un processus autoréalisant avec son patron: à chaque fois que le cadre réagit de la bonne façon, l’employé ne le verra pas, car il exclura à son tour les informations non congruentes. En résumé, deux cercles vicieux sont à l’œuvre et se renforcent mutuellement.

– En début d’entretien, vous avez mentionné que «de bons managers amènent d’excellents employés à échouer». La dynamique pernicieuse que vous venez de décrire n’est-elle pas l’apanage des mauvais dirigeants?

– Pas du tout, tout le monde le fait. Souvent avec les meilleures intentions, d’ailleurs. Ce comportement n’est pas déraisonnable de la part des patrons, qui souvent espèrent seulement limiter la casse. Il existe des managers pathologiques ou pervers, mais ils représentent un très faible pourcentage. En revanche, les relations de travail difficiles sont extrêmement fréquentes.

– Est-ce que seuls les cadres ou dirigeants lancent ces dynamiques?

– Il se peut aussi que le collaborateur soit à l’origine de la dynamique de l’échec programmé. Par exemple lorsqu’un nouveau patron arrive, qui succède à un dirigeant qui était très apprécié. Le nouveau venu est mal connu, un collaborateur peut se sentir irrité et il peut tout à fait créer un échec programmé pour le nouveau patron.

– Quelles sont les voies de sortie de cette dynamique?

– En l’absence d’une résolution efficace, qui n’est pas évidente compte tenu des caractéristiques de cette dynamique, la sortie est souvent douloureuse: dans beaucoup de cas le collaborateur quitte le poste – volontairement ou pas. Lorsque l’employé «s’accroche», la situation peut demeurer difficile pendant un certain temps, voire même devenir franchement pénible quand le patron désespère de voir l’employé partir et sous le coup de sa frustration devient de plus en plus intransigeant, voire parfois même imbuvable avec le collaborateur. Heureusement, il est possible d’interrompre ces dynamiques de façon plus productive.

– Comment?

– En réalité, 50% de la bataille consiste à se rendre compte que l’on est pris dans le cercle vicieux décrit plus haut. Ensuite, il faut mettre en place un dialogue, qui permet au patron de verbaliser ses craintes quant à la performance d’un collaborateur, tout en étant conscient des conséquences de son propre comportement. Pour un manager, il n’est pas souhaitable de se comporter de la même façon avec tout le monde. Il faut trouver un moyen de s’impliquer davantage avec ceux qui en ont besoin, d’une façon qui ne soit pas démotivante ni déshumanisante.

– Est-ce que ce syndrome peut aussi exister entre différents services d’une entreprise, par exemple?

– Absolument! Ce syndrome n’est pas un phénomène individuel, il est propre à l’humain, qui «colle des étiquettes» sur ses semblables: «bon» ou «pas bon», «sympa/pas sympa», «ambitieux/mollasson». Un groupe peut tout à fait coller une étiquette négative sur un autre groupe. Et il se trouve que toutes les étiquettes négatives sont autoréalisantes. On le voit aussi avec des clients.

– Comment?

– Lorsqu’on estime qu’un client est pénible, on l’écoute moins et avant de le rencontrer, on se prépare à affronter quelqu’un de perçu comme pénible. Or ce quelqu’un s’est probablement préparé de la même façon pour cette rencontre. En sortant du meeting, tout le monde se dit «heureusement qu’on était bien préparés»… Vous avez le même phénomène avec les parents et les enfants. Si les parents estiment qu’un enfant n’est pas très doué, la dynamique est lancée…

– Dans le monde de l’entreprise, est-ce que le niveau hiérarchique a une influence sur l’émergence ou non de ces dynamiques?

– Pas vraiment, on retrouve cette dynamique à tous les étages de l’entreprise et de la société. Par exemple, on l’observe dans les comités de direction et au sein des conseils d’administration La même chose se produit dans les relations interculturelles, par exemple entre les Alémaniques et les Romands. Avant un meeting, chacun se prépare en fonction de ses stéréotypes et en ressort conforté dans les étiquettes qu’il a attribuées.

– Des individus sont-ils préparés naturellement à être des leaders?

– Oui, une dimension génétique existe clairement. Chacun d’entre nous naît avec des prédispositions à tel ou tel autre type de comportement. Viennent ensuite un processus de développement, un processus éducatif, des expériences formatrices, qui renforcent un certain nombre de tendances. A un certain âge, votre réseau de connexions neuronales vous donne une propension à vous conduire d’une certaine façon. Cette tendance va rendre plus facile la pratique de certains aspects du leadership, et, probablement, d’autres aspects plus difficiles. Quelqu’un de charismatique et d’énergique sera plus enclin à porter une salle par son charisme et son énergie. Ce n’est pas nécessairement le genre de personnes qui écoutent le mieux «naturellement». Heureusement, on peut développer sa capacité à écouter.

– Quelle dimension est plus importante, l’inné ou l’apprentissage?

– Les deux dimensions sont importantes, il ne faut pas essayer de les opposer. Vous ne pouvez plus rien faire vis-à-vis de votre programmation génétique ni vis-à-vis de vos expériences formatrices. Ce train a quitté la gare! Par contre, vous pouvez investir temps et énergie dans le développement de «votre version 2.0»: au lieu de toujours réagir de la même façon, on peut comprendre les mécanismes qui nous conduisent à agir de telle ou telle manière et développer la capacité de se conduire de façon plus productive la prochaine fois.

– Après des événements chocs comme le Brexit ou l’élection de Trump en 2016, le système international est-il sur la voie d’un échec programmé?

– Il est évident que nous vivons dans une période délicate, marquée par plusieurs inquiétudes majeures. Elles incluent la perte de confiance des citoyens envers le système économique et politique et les élites qui les animent – perte de confiance qui dans beaucoup de pays ouvre la porte au populisme et à la tentation protectionniste. Il y a également les enjeux écologiques, mais aussi le financement des systèmes de santé face à une population vieillissante et des systèmes de retraite dans un contexte de faible taux de rendement. Dans ce contexte, la difficulté pour les leaders consiste à expliquer calmement, honnêtement et avec empathie l’ampleur des problèmes, puis de proposer des solutions qui ne sont malheureusement pas instantanées. La tâche des leaders d’aujourd’hui est très difficile, car ils doivent «vendre de la douleur» et encourager la gratification différée. Ceci dit, je ne crois pas qu’il faille céder au pessimisme.

– Pourquoi?

– Malgré cet environnement volatile et complexe, nous jouissons toujours d’une sécurité relative, d’un système de santé et de systèmes de retraite qui fonctionnent. A travers le monde, le système économique des trente dernières années a sorti des centaines de millions de gens de la pauvreté. La mondialisation a produit des effets extraordinairement positifs! Malheureusement, les coûts et bénéfices de ce système n’ont pas été répartis de façon uniforme, entre les pays (certains pays ont plus bénéficié que d’autres) et à l’intérieur de chaque pays (où certains groupes ont plus bénéficié que d’autres).

– Comprenez-vous qu’on montre du doigt les élites qui seraient coupées des réalités?

– Oui. La révolte contre les élites politiques, industrielles et culturelles est bien réelle, même si elle est plus perceptible dans certains pays que dans d’autres.

– L’IMD forme aussi des élites…

– L’IMD forme des managers et des patrons qui sont en effet en position d’autorité, à un niveau ou à un autre. Nous travaillons directement avec près de 10 000 managers par année, et beaucoup plus indirectement par la dissémination de nos recherches. Notre rôle est d’aider ces managers à devenir de meilleurs patrons et à bâtir des organisations plus performantes à court, moyen et long terme. L’amélioration de la performance individuelle et organisationnelle est en partie une science, à travers la recherche qui y est consacrée à l’IMD et ailleurs, mais elle reste aussi en partie un art. Quand à l’aspect leadership en tant que tel, je ne suis pas sûr que le leadership s’enseigne. Par contre, je suis sûr qu’il s’apprend. Notre rôle est d’aider ces patrons à vouloir et pouvoir développer leurs capacités managériales. Sumantra Ghoshal, l’une des références pour le management, disait que le rôle d’un leader n’est pas de présider à l’inévitable, mais plutôt de produire un résultat qui n’aurait pas été atteint sans son intervention. Et j’ajouterais aujourd’hui «atteindre ce résultat d’une façon qui laisse le système économique, écologique et social en au moins aussi bon état.» Nous avons donc un rôle important à jouer et nous prenons ce rôle très au sérieux.

 

https://www.letemps.ch/economie/2017/01/03/bons-managers-amenent-dexcellents-employes-echouer?utm_source=linkedin&utm_medium=share&utm_campaign=article

]]> favre.sanchez10@gmail.com (Nadine) Épuisement professionnel Tue, 11 Apr 2017 18:49:53 +0000 Des soins et des ateliers pour sortir du burnout http://hts66.org/index.php/epuisement-professionnel/114-des-soins-et-des-ateliers-pour-sortir-du-burnout http://hts66.org/index.php/epuisement-professionnel/114-des-soins-et-des-ateliers-pour-sortir-du-burnout

 

La Chaîne Thermale du Soleil propose des soins thermaux adaptés, un suivi spécifique et une éducation thérapeutique. Ainsi développé avec le concours de médecins, de spécialistes et d’agents diplômés, ce programme de soins propose une approche multidisciplinaire de votre Burn out, permettant l'adoption d’une alimentation saine participant à l’équilibre général : comprendre les enjeux et redonner l’énergie nécessaire à son organisme ; la pratique d’une activité physique : pratiquer une activité physique régulière, apprendre les bonnes pratiques pour libérer les tensions accumulées ; la prise en charge psycho-émotionnelle : vaincre l’anxiété, la démotivation et les troubles associés (sommeil, fatigue, digestion) ; l'aide à la réinsertion dans le milieu du travail : apporter les connaissances pour anticiper une rechute et optimiser les conditions de travail ; enfin la réduction de la prescription et la consommation d’anxiolytique et d’antidépresseurs.

Les soins thermaux et les différents ateliers vont progressivement contribuer à retrouver l'équilibre psycho-émotionnel.

Demander un accord de prise en charge de cure thermale délivré par votre organisme social pour que la cure soit prise en charge et que vous n'ayez rien à débourser.

Le programme de soins comprend en complément d'une cure thermale  :

  • Consultation et 1 Bilan de fin de séjour avec la psychologue (90 min)

  • 2 Séances de Marche nordique avec l'APA (90 min)

  • 2 Séances de relaxation respiratoire et de Musicothérapie (40 min)

  • 4 Séances "Retrouver une forme physique" avec l'APA (60 min)

  • 1 Séance "Apprendre à se faciliter la vie" avec l'ergonome (90 min)

  • 2 Séances "Savoir se relaxer" avec la sophrologue (60 min)

  • 1 Atelier "Retrouver un équilibre alimentaire" avec la diététicienne (60 min)

  • 1 Atelier "Gérer le stress au travail"  avec la psychologue (90 min)

  • 1 Table ronde "Comprendre le Burn-out et échanger sur le vécu de chacun" avec la psychologue (90 min)

  • 1 Massage crânien (20 minutes)

 

Soin spécifique Activité physique adaptée

Activité physique adaptée

Retrouver une forme physique grâce à des activités physiques sous la houlette d'un éducateur sportif spécialisé.

CALENDRIER DES SÉJOURS 2016

Au Boulou dans le (66), ce programme complémentaire correspond à un calendrier précis :

  • Du 04/04 au 23/04/2016
  • Du 06/06 au 25/06/2016
  • Du 01/08 au 20/08/2016
  • Du 07/11 au 26/11/2016
]]> favre.sanchez10@gmail.com (Nadine) Épuisement professionnel Tue, 15 Mar 2016 12:09:26 +0000 Pétition pour la reconnaissance du burnout comme maladie professionnelle http://hts66.org/index.php/epuisement-professionnel/110-petition-pour-la-reconnaissance-du-burnout-comme-maladie-professionnelle http://hts66.org/index.php/epuisement-professionnel/110-petition-pour-la-reconnaissance-du-burnout-comme-maladie-professionnelle Cliquez sur le lien ci-dessous pour signer la pétition!!!

http://petition-burnout.fr/#

 

Ce syndrome d’épuisement professionnel frappe sans distinction, cadres et simples employés, salariés du public comme du privé. Il est la conséquence d’un trop plein de travail, d’un trop plein de pression qui mènent des hommes et des femmes à l’effondrement.

La mondialisation économique a profondément bouleversé le fonctionnement des entreprises. Confrontées à une compétition désormais mondiale, les entreprises se sont adaptées. Très vite, de nouvelles formes de management et d‘organisation du travail ont transformé en profondeur le quotidien de millions de salariés, soumettant ceux-ci à des évaluations de performance de plus en plus exigeantes. Les nouvelles technologies ont accéléré le mouvement, maintenant le lien entre les individus et leur travail bien au-delà du temps réel passé dans l’entreprise.

Ce travail qui colonise la vie, est souvent la première étape d’un processus qui s’achève par des pathologies physiques et psychiques lourdes et durables. La souffrance au travail est le mal de notre temps, comme l’exploitation des femmes et des enfants ou les conditions d’hygiène et de sécurité des travailleurs ont été la face sombre de la révolution industrielle au XIXème siècle.

 

Pourquoi faciliter la reconnaissance de l’épuisement professionnel ?

 Il vaut mieux prévenir que guérir et favoriser la mise en œuvre d’organisations du travail en entreprise qui soient à la fois bienveillantes et performantes. Aujourd’hui les pathologies issues d’un «burn out» sont prises en charge par l’assurance maladie. Si ces pathologies étaient reconnues comme maladie professionnelles, elles seraient prises en charge par la branche « Accident du Travail – Maladie Professionnelle » financée à 97% par les cotisations des employeurs. Or, le montant des cotisations que paient les employeurs dépend directement de la sinistralité et des résultats propres à chaque entreprise quant aux accidents et aux maladies professionnelles comptabilisées en leur sein. Les entreprises seraient donc financièrement incitées à intégrer l’impact de la souffrance au travail dans leur politique managériale et leur organisation du travail. Reconnaître le syndrome d’épuisement professionnel, c’est aussi garantir aux salariés touchés des droits. En effet, une fois reconnu le caractère professionnel de la maladie, les soins médicaux sont couverts et une indemnité journalière permet de compenser la perte de revenu entrainée par l’arrêt de travail. Le salarié est alors protégé, son contrat de travail est suspendu et il ne peut être licencié qu’en cas de faute grave.

Comment faciliter la reconnaissance de l’épuisement professionnel ?

La première voie consiste à inscrire le syndrome d’épuisement professionnel au tableau des maladies professionnelles. Cette option suppose un accord des partenaires sociaux, irréalisable en l’état en raison du refus des organisations patronales d’avancer sur la reconnaissance du « burn out » en tant que maladie professionnelle.

L’autre voie consiste faciliter l’instruction et la reconnaissance individuelle des cas de « burn out » par les comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles.

Aujourd’hui, engager une telle procédure pour un salarié nécessite un taux minimum d’incapacité permanente partielle (IPP) de 25%. En pratique, ce seuil élimine l’écrasante majorité des cas de burn-out.

 

Cet obstacle à l’instruction des dossiers ne fait que renforcer le sentiment de solitude des victimes de burn-out, chacune d’entre elles se heurtant à l’impossibilité qui lui est faite de voir reconnaître la responsabilité directe de son travail dans la situation d’épuisement dont elle est victime.

C’est la raison pour laquelle nous soutenons la proposition de loi déposée par plusieurs députés pour que ce seuil soit supprimé, comme c’est aujourd’hui le cas en Suède, ouvrant la possibilité d’instruire tous les dossiers sans distinction. Mais instruction ne veut pas dire reconnaissance automatique. Les comités régionaux dont la composition sera renforcée et ouverte à davantage de professionnels spécialistes des risques psychosociaux, pourront enfin identifier l’étendue et la réalité des pathologies psychiques liées au travail en France et favoriser une meilleure prévention du « burn out ».

 

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[1] Etude du cabinet Technologia, publiée en mai 2014

 

 

 

]]> favre.sanchez10@gmail.com (Nadine) Épuisement professionnel Wed, 24 Feb 2016 20:04:23 +0000 Burn-out : prévenir l’épuisement professionnel http://hts66.org/index.php/epuisement-professionnel/107-burn-out-prevenir-l-epuisement-professionnel http://hts66.org/index.php/epuisement-professionnel/107-burn-out-prevenir-l-epuisement-professionnel

Beaucoup le considèrent comme le mal professionnel de notre siècle. Et pour cause : à l’heure actuelle, les cas de burn-out, ou syndrome d’épuisement lié au travail, ne cessent de se multiplier. Catherine Vasey, psychologue spécialiste du sujet, nous explique comment les reconnaître, et surtout, s’en prémunir.

Margaux Rambert

Article très intéressant paru sur le site "Psychologie.com" à lire ci-dessous

Cliquez sur ce lien pour lire l'article

]]> favre.sanchez10@gmail.com (Nadine) Épuisement professionnel Mon, 28 Dec 2015 19:39:31 +0000 12 conseils pour lutter contre le burn-out http://hts66.org/index.php/epuisement-professionnel/108-12-conseils-pour-lutter-contre-le-burn-out http://hts66.org/index.php/epuisement-professionnel/108-12-conseils-pour-lutter-contre-le-burn-out CONSEILS BURN OUT

Le burn-out n'est pas reconnu comme une maladie en France mais il est néanmoins une réalité contre laquelle il est possible de se prémunir | Shutterstock

 

VIE PROFESSIONNELLE - En période de crise, la pression peut s'accroître sur les salariés comme sur les patrons et les managers. Dans une entreprise chacun doit redoubler d'efforts pour ne pas succomber au stress, au risque de se retrouver en situation d'épuisement professionnellement. C'est ce fameux burn-out, stade à partir duquel l'individu se consume de l'intérieur, brûle et n'est plus capable de faire face.

Pour le philosophe Pascal Chabot, le burn-out relève de la "pathologie de civilisation". Ce n'est pas seulement "un trouble individuel qui affecte certaines personnes mal adaptées au système, ou trop dévouées, ou ne sachant pas (ou ne pouvant pas) mettre des limites à leur investissement professionnel," explique-t-il. C'est aussi "un trouble miroir où se reflètent certaines valeurs excessives de notre société: son culte du plus, du trop, de la performance, de la maximisation, tout cela démultiplié par des technologies qui imposent souvent leur temporalité à l'Homme."

Mais au-delà du constat, comment s'en préserver? Dans son environnement de travail, quel comportement adopter pour ne pas se retrouver en situation de burn-out? Si rien ne remplace une véritable thérapie en cas de problème grave, il existe néanmoins des moyens pour prévenir le risque de dépression au travail, ou le réduire. Comment? Notre rubrique "C'est la vie"a posé la question à Stéphanie Bertholon, psychologue au Centre de traitement du stress et de l'anxiété et auteur de Vivre mieux dans un monde stressant (Odile Jacob).

Au programme donc, 12 conseils pour vous préserver de l'épuisement professionnel dans le diaporama ci-dessous.

Lire le diaporama en cliquant sur ce lien

Par Stanislas Kraland
]]> favre.sanchez10@gmail.com (Nadine) Épuisement professionnel Mon, 28 Dec 2015 19:48:10 +0000 L'épuisement professionnel (burnout) http://hts66.org/index.php/epuisement-professionnel/68-l-epuisement-professionnel-burnout http://hts66.org/index.php/epuisement-professionnel/68-l-epuisement-professionnel-burnout L’épuisement professionnel est surtout connu sous l’appellation anglaise burnout. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), il se caractérise par « un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail ».

C’est en 1969 que le terme burnout a été utilisé pour la première fois. Il a fait l’objet de nombreuses définitions depuis.

Dans les années 1970, on réservait l’expression aux employés du domaine de la relation d’aide, très engagés émotivement dans leur travail, comme les infirmières, les médecins, les travailleurs sociaux et les enseignants. Maintenant, on sait que tous les travailleurs - de l’ouvrier au chef d’entreprise - peuvent être exposés au burnout.

Burnout ou dépression?


Le burnout (ou épuisement professionnel) est nécessairement lié au travail. Dans la dépression, le travail n’est pas la cause première, mais peut être un facteur aggravant. De plus, en cas de burnout, la personne atteinte est toujours en situation de stress chronique, tandis que c’est le cas 1 fois sur 2 pour la dépression. Des différences physiologiques ont aussi été constatées. Par exemple, les gens déprimés produiraient trop de cortisol et ceux qui sont en épuisement professionnel, pas assez.

 

L’ampleur du problème

Depuis le début des années 1990, la fréquence des problèmes de santé psychologique au travail augmente de façon alarmante. Ils incluent l’épuisement professionnel, la dépression, le stress post-traumatique, les troubles anxieux, etc. Selon l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes, qui rassemble la plupart des assureurs privés du pays, les problèmes de santé psychologique comptent maintenant pour environ 40 % des prestations d’invalidité (jusqu’à 60 % dans certains secteurs d’emploi), contre 18 % en 1990.

De nos jours, ils constituent la première cause d’absence prolongée du travail, couramment appelée « invalidité de longue durée ».

 

Le travail en mutation

Les effets du stress chronique sur la santé mentale des travailleurs se manifestent surtout dans les pays industrialisés, selon l'Organisation mondiale de la Santé.

Ce phénomène résulterait en bonne partie des transformations rapides opérées dans le monde du travail : globalisation des marchés, compétitivité, développement des technologies de l'information, précarité d'emploi, etc

Diagnostic

L’épuisement professionnel entre dans la catégorie des troubles d’adaptation. Il n’est pas reconnu comme une maladie mentale, et ne figure donc pas dans le DSM IV, le manuel médical des troubles mentaux

Le diagnostic est donc difficile à établir, car les médecins ne disposent pas de critères précis. Ainsi, distinguer un épuisement professionnel d’une dépression n’est pas chose simple. Pour le moment, les médecins se basent sur l’entretien qu’ils ont avec le patient et les symptômes que ce dernier éprouve. En cas de doute, la consultation d’un psychiatre est parfois suggérée.

Source http://www.passeportsante.net/

 

]]> favre.sanchez10@gmail.com (Nadine) Épuisement professionnel Fri, 23 Jan 2015 13:39:30 +0000